...Massinissa né vers 238 av. J.-C. et mort en janvier 148 av. J.-C., était un roi berbère,
fils du roi Gaïa, petit-fils de Zelalsan et arrière-petit-fils d'Ilès.
Il fut le premier roi de la Numidie unifiée.
...Massinissa, s'alliant à Rome après la mort de Gaïa, contribue en 204 av. J.-C.
à la défaite de Syphax, roi des Massaesyles, et à sa capture par le commandant romain Gaius Laelius.
Syphax, envoyé à Rome comme prisonnier, y meurt en 203 ou 202 av. J.-C.
... En remerciement de son aide,
les Romains accordent le royaume de Syphax à Massinissa.
À la tête de sa fameuse cavalerie numide, celui-ci contribue largement à la victoire de Rome sur Carthage
...Juba II est un roi berbère de la Maurétanie né à Hippone
(partie Orientale de la Berbérie, actuelle Annaba en Algérie). Fils de Juba Ier, né vers 52 av. J.-C.
et mort vers 23 ap. J.-C.
...Juba II est élevé à Rome dans une captivité dorée par Octavie, la sœur du futur empereur Auguste.
Il règne à partir de 25 av. J.-C. environ sous la tutelle romaine dans sa capitale Césarée de Maurétanie
(actuelle Cherchell située dans la wilaya de Tipaza en Algérie).
...Quintus Septimius Florens Tertullianus, dit Tertullien, né entre 150 et 160 à Carthage et décédé vers 220 à Carthage, est un écrivain de langue latine issu d'une famille berbère romanisée et païenne. Il se convertit au christianisme à la fin du IIᵉ siècle et devient le plus éminent théologien de Carthage.
... Pape de 189 à 199 ,mort à Rome en 199.
...Victor, né à Rome, fils de Félix, est d’origine berbère ; selon le Liber Pontificalis,
Victor est d'origine africaine (amazigh = berbère).
... Evêque de Rome de 189 à 199, Victor est présumé mort martyr le 28 juillet 199.
Il confirme le décret de Pie Ier sur la célébration de la Pâque le Dimanche.
...Théophile, évêque de Césarée de Palestine, seconde les efforts du pape saint Victor pour faire
célébrer en Asie la fête de Pâques un dimanche et non pas au jour anniversaire du 14 nisan ;
il s'appuie sur le fait que Pâques n'est pas la commémoration d'une date mais la
commémoration de la Résurrection.
... Jérôme de Stridon a écrit que Victor fut le premier écrivain chrétien à se servir
du latin qu’il fit prévaloir comme langue liturgique.
...Septime Sévère (Lucius Septimius Severus Pertinax) (11 avril 146 - 4 février 211)
fut empereur romain de 193 à 211. Avec lui commence la dynastie des Sévères
et l’arrivée au pouvoir de provinciaux d’ascendance non romaine.
...Septime Sévère naît le 11 avril 145 à Leptis Magna, une ville située en Tripolitaine
sur la côte de la Libye actuelle. C’est un Africain issu d’une famille indigène
de grands notables Libyco-puniques du coté de son père, Publius Septimus Geta,
qui avait accédé à la citoyenneté romaine au cours du Ier siècle et d’immigrés
italiens mariés à des indigènes ayant obtenu la citoyenneté du coté de sa mère Fulvia Pia.
...Il se marie en secondes noces avec Julia Domna,
fille du grand prêtre d’Emèse (Syrie), dont il a deux fils, Geta et Caracalla.
...Né en 208 à Arca (Tell Arqa) en Syrie et nommé Alexianus, il est élevé par sa grand-mère Julia Mæsa,
belle-sœur de Septime Sévère, et par sa mère Julia Mamæa, et reçoit une éducation soignée.
...Il est le fils de Gessius Marcianus.
Sa première épouse africaine serait Memmia et sa seconde épouse Orbiane, était une aristocrate romaine.
Petit neveu de l'empereur Septime Sévère, il succède à son cousin Héliogabale, qui le choisit comme César en 221
Il devient Empereur de 205 à 235 ,et est réputé pour sa tolérance.
...Empereur de 211 à 217. il étendit la citoyenneté romaine à tout l'empire.
...D'origine punique et berbère par son père Septime Sévère et syrienne
par sa mère Julia Domna, il naquit en 188 à Lugdunum (aujourd'hui Lyon),
, son père étant alors gouverneur des Gaules. Baptisé Lucius Septimius Bassianus,
il fut par la suite renommé Marcus Aurelius Antoninus,
afin d'être rapproché de la dynastie des Antonins.
... Son sobriquet de Caracalla vient d'un type de vêtement gaulois
à capuchon et manches longues qu'il avait coutume de porter dès l'âge de douze ans.
...Il est l'auteur de l'édit de Caracalla qui étendit la citoyenneté romaine à tous les habitants de l'Empire romain.
... Un des plus grands théologiens de tous les temps.
Augustin d'Hippone, ou saint Augustin, né dans la Province d'Afrique
au municipe de Thagaste le 13 novembre 354 et mort le 28 août 430 à Hippone
est un philosophe et théologien chrétien romain de la classe aisée, ayant des origines berbères,
latines et phéniciennes. Avec Ambroise de Milan, Jérôme de Stridon et Grégoire le Grand.
...c'est l'un des quatre Pères de
l'Église occidentale et l’un des trente-six docteurs de l’Église.
...Saint Miltiade ou Melchiade, né en Afrique, est le 32e pape de l'Église catholique. Il est évêque de Rome du 2 juillet 311 à sa mort le 10 janvier 314 (ou le 11 janvier).
...Cyprien de Carthage, de son vrai nom Thascius Caecilius Cyprianus, né vers 200 et mort en martyr le 14 septembre 258 sous la persécution de Valérien, est un Nord-Africain converti au christianisme, évêque de Carthage et Père de l'Église. Il est, après saint Augustin, l'un des plus grands témoins de la doctrine de l'Église latine des premiers siècles.
KOCEIDA ou AKSEL était le chef de la puissante tribu des Awraba qui occupait toute une partie des Aurès.
il avait d' abord combattu les Arabes, mais battu à la bataille d' Al Alurit, aux sources de Tlemcen,
il fit sa soumission et se convertit à l'Islam (675).
...Par la suite, Il abjura l'Islam et, s'alliant aux byzantins, il reprit, à la tête d'une grande armée,
la guerre contre les Arabes.
Il surprit 'Uqba près de Tehuda, non loin de Biskra et, après une terrible bataille,
il le tua ainsi que la plupart de ses hommes (633).
... Koceida marcha alors sur Kairouan, la place forte des arabes et l'enleva.
Il berbérisa son nom en Taqirwant et en fit sa capitale.
Il se fit couronner et régna pendant cinq ans, de 633 à 638.
...Au décès de Koceila, en 686, Dihya prend la tête de la résistance (à l'âge de 22 ans).
Elle est issue de la tribu des Djerawa, une tribu zénète de Numidie. Fille unique, elle aurait été élue
ou nommée par sa tribu après la mort de son père, Thabet.
...Dihya procède à l'appel de nombreuses tribus de l'Afrique du Nord orientale et du Sud pour remporter
la guerre contre les Omeyades. La tribu berbère des Banou Ifren Zénète est la première à défendre les
territoires aux côtés de la Kahina.
Elle dirige de fait la résistance sur la totalité de l'Ifriqiya, hors côtes, pendant cinq ans, de 688 à 693.
...Dihya s'engage une dernière fois dans la bataille en 701 à Tabarka. Elle est vaincue par les armées arabes
de l'émir Moussa Ibn Noçaïr. La défaite de ses troupes est en partie due à la trahison de Khalid,
jeune Arabe que la reine avait adopté selon la coutume de l'anaïa en vigueur chez les anciens Berbères.
Constatant que tout est perdu, continuant de combattre,
elle se réfugie dans l'Amphithéâtre d'El Jem. Elle est capturée, emprisonnée, puis décapitée
au lieudit Bir El Kahinan, le 2 ramadan 82 de l'Hégire (9 octobre 701).
... Les chefs de l'armée Omeyyades envoient sa tête en trophée au calife Abd al-Malik en Syrie.
Née en 1830 en Kabylie (Algérie), dans le village de Werja
près d'Aïn El Hammam ; son père est le chef d'une école coranique
liée à une zaouïa de la confrérie Rahmaniya de Sidi M'hamed Bou Qobrine.
En 1847, elle accepte de se joindre aux résistants de la région, les chérifs Si Mohamed el-Hachemi
et Cherif Boubaghla.
...En 1854, les troupes du maréchal Randon, estimées à 13 000 hommes dirigés par les généraux Mac Mahon et Maissiat,
constituées aussi de goums accompagnant les chefs ralliés, sont confrontées à une forte résistance.
Randon demande des renforts et lorsqu'il attaque par surprise les Aït Iraten, ses forces atteignent 35 000 hommes.
...Les combats sont féroces. Fatma appelle ses troupes à lutter pour la liberté et à faire un ultime
effort pour battre l'ennemi. Les batailles sont perdues.
Les chefs, Si Hadj Amar, Si Seddik Ben Arab, Si El-Djoudi et Sidi Tahar, sont contraints de se rendre..
...Elle est arrêtée le 27 juillet 1857 dans le village de Takhlijt Ath Atsou, près de Tirourda, et incarcérée.
Placée ensuite en résidence surveillée à Tablat sous la garde de si Tahar ben Mahieddine dans la zaouia
de sidi Ali Boumaili a Tourtatsine, elle y meurt en 1863, à l'âge de trente-trois ans
...Tariq ibn Ziyad né au VIIe siècle, mort vers 720 sans doute à Damas, est un stratège militaire de l'armée omeyyade d'origine berbère. Il fut avec d'autres Berbères, tels Tarif ibn Malik et Munuza, l'un des principaux acteurs de la conquête islamique de la péninsule ibérique.
...Abd el-Kader est le troisième fils de Sidi Muhieddine, cheikh de l'ordre soufi Qadiri
et de Zohra, une femme cultivée, fille du cheikh Sidi Boudouma, chef d'une zaouïa .
Il est né probablement le 6 mai ou le 6 septembre 1808 à El Guettana .
...Selon les historiens, l'émir Abd el-Kader fait remonter ses origines d'une part à la tribu berbère des Banou Ifren .
Pour d'autre, l'émir serait un des descendants du prophète Mahomet .
...Les Glaoui alors, puissants guerriers du Haouz, chefs de tribus amazighs Imzwarn,
détenaient des mines de manganèse et de sel.
L’apogée de la dynastie fut atteinte en 1912 lorsque la France mit sous le commandement des Glaouis
(Madani et Thami) la quasi-totalité des tribus de l’Atlas et de la plaine du Haouz autour de Marrakech.
... De nombreuses casbah furent érigées
A Agdz, Tineghir, Télouet, Skoura, Ouarzazate, Talouine, Zagora, Denmate, Aït Ourir, Haouz,
Aït Ben Haddou, Tamdakhte etc... tous étant le reflet de l’étendue de la puissance des pachas Glaouis.
...Pendant la guerre, Madani El Glaoui sert les français. Il mourra en 1918, et c’est son frère Thami qui
prendra les rênes de la maison Glaoui, la hissant au sommet du pouvoir dans les années de la colonisation.
Thami El Mezouari El Glaoui fut nommé pacha de Marrakech par un dahir du sultan Mohammed V.
... En février 1953, El Glaoui réunit une centaine de pachas et de Cadis et fit signer
une pétition exigeant le départ du sultan.
Le 20 août 1953, Mohammed V et sa famille son envoyés en exil en Corse et à Madagascar.
... À leur retour d'exil, le Glaoui se ralliera au sultan Mohammed V,
il mourra peu de temps après âgé, affaibli par la maladie qui le rongeait depuis 1941 à Télouet
...Saïd Boualam est né le 2 octobre 1906 à Souk Ahras, dans le département de Bône.
Il appartient à une ancienne famille de notables des Beni Boudouane.
il devient officier dans l'armée française, au 1er régiment de tirailleurs algériens.
...Il est élevé à la dignité de commandeur de la Légion d'honneur à titre militaire et reçoit la Croix de guerre,
la Croix du combattant et la Croix de la valeur militaire.
...Bachagha de l'Ouarsenis, il devient responsable de la harka de la région en juillet 1956.
. Durant les combats contre le FLN, il perd 17 membres de sa famille, dont un de ses fils, Abdelkader.
En 1945, il devient «caïd» du douar des Beni Boudouane,
il est nommé «agha» en 1955 et « bachagha» en 1956 .
... Il est élu député puis vice-président de l'Assemblée nationale.
En 1959, il est élu maire de la commune de Beni Boudouane et conseiller général du département d’Orléansville.
Rapatrié d'Algérie le 18 mai 1962,avec une maigre partie de des harkis et famille, il se retire en Camargue,
à Mas-Thibert, à 18 km d'Arles.
...Il préside alors le Front national des rapatriés français de confession islamique (FNRFCI).
Il meurt le 8 février 1982.
Avertissement :
Les différentes photos publiées sur mon site
ont été glanées sur le NET au fur et à mesure de mon exploration.
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Je tiens à remercier tous ceux qui ont contribué à maintenir le souvenir de notre histoire.